Orientations 2016

Nouvelle année, nouveaux objectifs. L’objectif principal est, comme je l’ai déjà dit dans Point d’étape, de commencer la rédaction de ma chronique familiale. Bien que ma généalogie soit relativement complète, il subsiste encore plusieurs zones d’ombre que je souhaiterais éclaircir cette année et qui orienteront en conséquent mes recherches au cours des prochains mois. Mes quatre branches principales sont concernées :

  • Specht. En 2015 j’ai pu débloquer cette branche en ayant pour la première fois recours aux microfilms proposés par l’Église mormone. Ceux-ci m’ont permis d’ancrer solidement l’origine de la famille dans le Wurtemberg. Cette année je poursuivrai sur cette voie aussi loin que les archives me le permettront. J’essaierai également d’établir des liens entre ma lignée et celles des autres familles Specht d’Alsace, plus particulièrement celles d’Alsace Bossue dont l’origine se situerait elle aussi dans le Bade-Wurtemberg.
  • Degermann. Il est établi qu’ils sont originaires de France, probablement d’un lieu nommé Aigremont. Plusieurs questions : est-il possible d’identifier le lieu ou du moins la région d’origine de la famille et peut-on dater son arrivée à Sainte-Marie-aux-Mines, le tout afin de la rattacher à un événement historique (le massacre de Wassy par exemple) ? Quelle était la taille de la famille ? Ses membres se sont-ils tous retrouvés à Sainte-Marie ou y’a-t-il eu dispersion lors de la fuite ? Il sera difficile de répondre à ces questions pour deux raisons : l’époque tout d’abord – deuxième moitié du XVIe siècle – qui restreint la quantité et qualité des archives disponibles ; l’accès à celles-ci ensuite, les registres de Sainte-Marie-aux-Mines n’étant pas numérisés.
  • Rieger. Bien qu’il s’agisse de ma lignée cognatique, je ne sais finalement que peu de choses sur elle. Les alliances nouées par les premiers porteurs de ce nom laissent penser que la famille est d’origine française et fait peut-être partie des réfugiés installés en 1559 dans le comté de Sarrewerden mais rien ne le prouve. Les registres paroissiaux s’étant révélés peu diserts, j’essaierai cette année de trouver de nouvelles sources afin de débloquer la situation. Ce sera peut-être là l’occasion de commencer à étudier les archives notariales.
  • Heller. La famille est originaire de Suisse, cela ne fait aucun doute. Si j’ai réussi au cours des années précédentes à établir avec une certaine précision le parcours de quelques familles suisses, aucun document ne m’a jusqu’à présent permis de faire de même avec les Heller. Deux branches apparaissent subitement à Altwiller au début du XVIIIe siècle sans plus d’indications, sans même de lien apparent entre ces deux rameaux. Comme pour les Rieger, j’espère trouver plus d’informations dans les archives notariales.

Voici donc pour le programme de cette année. Le but n’est clairement pas de faire du chiffre : ces recherches n’apporteront que peu de nouvelles feuilles à mon arbre mais elles devraient lui faire faire un saut qualitatif important et me permettre ainsi de mieux asseoir la trame narrative de ma chronique familiale.

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